En plein désert, j'admirais le ciel étoilé. Quelle
réjouissance pour un cœur isolé, d'admirer l'éternité d'un monde dont il n'a
que peu saisi l'immensité. Cette profusion était espoir face à son
individualité, terne et sirupeuse.
Une comète me surprit en pleine contemplation. Elle était
belle et divergeait... Je l'admirais et la saluais. Cet astre me semblait
scintiller davantage semblant me rendre réplique.
Comment témoigner de cette affluence de sensation en
mouvance que j'éprouvais lors de cet échange ? Le silence criard de mon âme
réclamait en réalité écho. Le néant appelant au vide, nos cœurs, à l'agonie,
devaient étancher leur soif d'exotisme. Solitaire éternelle, mon âme prit réjouissance
à cette présence.
Complaisance du départ devint soif d'aventure...
H.B..
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